Substance anti-toxicomanogène
(en anglais: Anti-addictive drugs)
Une substance antitoxicomanogène est une substance qui a des propriétés diminuant l'envie de consommer une drogue. Son fonctionnement est encore peu connu.
Une substance antitoxicomanogène doit être une substance qui a des propriétés psychotropes proches de celles d'une drogue précise ou d'un ensemble de drogues, mais qui provoque très peu d'euphorie ou pas du tout. La substance peut être également un antagoniste d'une drogue précise quand celle-ci est consommée. Prenons quelques exemples de substances déjà disponibles sur le marché: l'acamprosate est une substance ayant un effet antagoniste sur l'alcool quand celui-ci est consommé en même temps que la substance. L'alcoolo-dépendant ressentira donc un dégoût de l'alcool. La buprénorphine est une substance ayant des propriétés psychotropes très proches des opiacés mais ne provoquant presque pas d'euphorie. L'individu sous traitement à la buprénorphine ne ressentira plus le besoin "physique" de consommer un opiacé classique. La buprénorphine a également des propriétés antagonistes des opiacés classiques comme l'héroïne, la codéine et la morphine. Quand la drogue est consommée avec de la buprénophine, l'individu ressentira une grande sensation de manque caractéristique des opiacés. La méthadone à les mêmes propriétés que la buprénorphine excepté qu'elle n'agit pas comme un antagoniste quand elle est consommée avec un opiacé classique. Son utilisation est de plus en plus rare38. La clonidine est un antihypertenseur ayant des propriétés calmantes proches de celles des opiacés. On l'utilise donc souvent comme antitoxicomanogène mais ses effets antihypertenseurs sont à craindre. Le bupropion et le varénicline sont deux substances agoniste des récepteurs nicotinique dans le système nerveux tout comme la nicotine (tabac) elles diminuent donc les effets de manque provoqué par l'arrêt de la consommation de tabac. Ces deux substances ont cependant des effets secondaires cholinergiques.
D'autres substances auraient également des propriétés anti-toxicomanogènes: la lopéramide (contre la diarrhée) et la dextrométhorphane, deux opiacés provoquant peu d'effets euphorisants et diminuant les sensations de manque provoquées par l'arrêt d'un opiacé classique. La quétiapine, un antipsychotique atypique, semble avoir des effets psychotropes proches de ceux de certaines drogues narcotiques et hypnotiques, sans toutefois procurer de l'euphorie. Enfin, certains benzodiazépines à courte durée d'action ont des propriétés toxicomanogènes mais également des propriétés antitoxicomanogènes. Ils sont souvent prescrits lors d'un sevrage à l'alcool ou au cannabis.
L'efficacité des substances antitoxicomanogènes varie d'une personne à l'autre. Pour certaines personnes la substance agit avec succès, tandis que pour d'autres il faut envisager une autre technique de sevrage.
Une substance antitoxicomanogène doit être une substance qui a des propriétés psychotropes proches de celles d'une drogue précise ou d'un ensemble de drogues, mais qui provoque très peu d'euphorie ou pas du tout. La substance peut être également un antagoniste d'une drogue précise quand celle-ci est consommée. Prenons quelques exemples de substances déjà disponibles sur le marché: l'acamprosate est une substance ayant un effet antagoniste sur l'alcool quand celui-ci est consommé en même temps que la substance. L'alcoolo-dépendant ressentira donc un dégoût de l'alcool. La buprénorphine est une substance ayant des propriétés psychotropes très proches des opiacés mais ne provoquant presque pas d'euphorie. L'individu sous traitement à la buprénorphine ne ressentira plus le besoin "physique" de consommer un opiacé classique. La buprénorphine a également des propriétés antagonistes des opiacés classiques comme l'héroïne, la codéine et la morphine. Quand la drogue est consommée avec de la buprénophine, l'individu ressentira une grande sensation de manque caractéristique des opiacés. La méthadone à les mêmes propriétés que la buprénorphine excepté qu'elle n'agit pas comme un antagoniste quand elle est consommée avec un opiacé classique. Son utilisation est de plus en plus rare38. La clonidine est un antihypertenseur ayant des propriétés calmantes proches de celles des opiacés. On l'utilise donc souvent comme antitoxicomanogène mais ses effets antihypertenseurs sont à craindre. Le bupropion et le varénicline sont deux substances agoniste des récepteurs nicotinique dans le système nerveux tout comme la nicotine (tabac) elles diminuent donc les effets de manque provoqué par l'arrêt de la consommation de tabac. Ces deux substances ont cependant des effets secondaires cholinergiques.
D'autres substances auraient également des propriétés anti-toxicomanogènes: la lopéramide (contre la diarrhée) et la dextrométhorphane, deux opiacés provoquant peu d'effets euphorisants et diminuant les sensations de manque provoquées par l'arrêt d'un opiacé classique. La quétiapine, un antipsychotique atypique, semble avoir des effets psychotropes proches de ceux de certaines drogues narcotiques et hypnotiques, sans toutefois procurer de l'euphorie. Enfin, certains benzodiazépines à courte durée d'action ont des propriétés toxicomanogènes mais également des propriétés antitoxicomanogènes. Ils sont souvent prescrits lors d'un sevrage à l'alcool ou au cannabis.
L'efficacité des substances antitoxicomanogènes varie d'une personne à l'autre. Pour certaines personnes la substance agit avec succès, tandis que pour d'autres il faut envisager une autre technique de sevrage.
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